•  

    Lao Tseu, Grand sage Chinois : « Il n'y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur c'est le chemin ».

     

    Le bonheur, est-il un état de fait ou une recherche permanente ?

     

    Nous avons tous un but ultime dans notre vie, c'est d'être heureux.

     

    oiseau du Bonheur

     Nous cherchons à atteindre un état de plénitude et de satisfaction, que nous nommons : « le bonheur ». Est-ce vraiment un État ou une recherche permanente d'instants particuliers? Si nous n'avons pas d'emprise sur certains faits qui font notre malheur (décès, perte d'emploi, etc…), nous pouvons en avoir sur notre degré de bonheur. Pour Sartre, « l'existence précède l'essence » et « l'enfer c'est les autres », nous sommes donc responsables de nos actes et nous pouvons agir sur ce qui nous rend heureux. L'aptitude au bonheur dépend seulement du conditionnement de notre cerveau. Nous sommes soumis chaque jour, à une multitude d'informations qui comportent plus d'aspects négatifs que positifs. Il nous suffit simplement d'inverser cela pour avoir le sentiment d'être heureux. En dehors des événements, où nous n'avons aucune prise, on peut dire que nous faisons notre propre malheur. Si nous cherchions à quantifier les actes de notre vie quotidienne qui nous rendent heureux, plutôt qu'à ne retenir que les aspects négatifs de notre journée, nous aurions tous la sensation de toucher au bonheur. On peut dire que nous avons été tous à un moment ou un autre de notre vie dans le bonheur. Lorsque par exemple, nous avons atteint un objectif fixé de longue date. Je pourrais donner pour moi, la possibilité de rentrer à l'université, alors qu'on m'avait dit que je ne pourrais même pas obtenir mon brevet des collèges. Je me souviendrai toujours, de la joie que j'ai éprouvée lorsque j'ai garé mon fauteuil dans l'allée centrale de l'amphithéâtre de l'université de Metz. Ce fut pour moi, un instant de vives émotions et de bonheur. On peut alors dire que le bonheur se prépare. Mon entrée à l'université a été un succès, mais il a été préparé de longue date avec bonheur. Le bonheur précède le succès.

     

    La méthode du bonheur par Shawn Achor

     

    shawn-achor

    Si comme le dit Sartre, l'homme est libre car il ne dépend que de lui-même. On peut tenter de faire nôtre la méthode du psychologue Shawn Achor (ancien professeur à Harvard) qu'il décrit dans son nouveau livre1 .si vous utilisez cette méthode qu'il a baptisée « le 21 Day Challenge »,vous ne direz plus : « je serais heureux quand… mais je suis heureux ! ». Cette méthode, nous permet d'apprendre à notre cerveau à positiver car comme le dit l'auteur : « le bonheur est le fruit d'un travail, il n'est pas programmé génétiquement ». C'est donc par une approche philosophique et cognitiviste que nous pouvons nous saisir de notre propre bonheur. Vous devez simplement choisir l'un des cinq points suivants et en faire un exercice pratique durant 21 jours. Selon lui, il en résultera automatiquement une dynamique optimiste qui vous rendra heureux.

     

    1. Mettez chaque jour par écrit trois choses nouvelles pour lesquelles vous pouvez éprouver de la gratitude.

    2. Consacrez quelques minutes dans la journée à la rédaction d'une expérience positive vécue dans les dernières 24 heures.

    3. Faites de l'exercice, quoi que ce soit, pendant 10 minutes par jour ceci conduit votre cerveau à être influencé par votre comportement.

    4. Méditez pendant deux minutes en vous concentrant sur votre respiration.

    5. Dans votre travail, écrivez dès que possible le matin, un mail de remerciement ou de compliments à un membre de l'équipe qui vous entoure.

     

     

    Le management : Sens du travail, bonheur et motivation

     

     

     

    Bien sûr, c'est plus simple à exprimer qu'à réaliser mais d'après lui, vous n'en tirez que des bénéfices et au fil du temps, le paradigme de votre cerveau se transformera. Comme tout but à atteindre, le bonheur demande de la volonté et un effort pour voir le jour. Pour le bonheur, on peut penser qu'il est plus un chemin qu'un moment de plénitude éternelle.


     

    Stéphane De Bona (de bonheur et de bonne humeur)

     

    1Shawn Achor, Comment devenir un optimiste contagieux, Belfond, 2012.


    votre commentaire
  •  

    bureau bordel

    « Qu'y-a-t-il sur mon bureau réel ? Un extraordinaire chaos, un petit monde en fait, que je passe mon temps à déplacer et à réorganiser au gré de mes humeurs, de mon irritation quand çà ne marche pas ou de de ma joie puérile devant une trouvaille, opération que je pratique en fait sans m'en rendre compte (.../...) il y a bien entendu des piles de livres, de journaux et de cahiers que je déplace en fonction des textes à écrire, des commandes, des rêveries ou plutôt des obsessions du moment, car lorsque je commence à écrire, je suis une machine nerveuse, affamée de mécanique et de rythme. » Olivier Schefer, philosophe et maître de conf' à Paris I La Sorbonne.


    votre commentaire
  • Le je comme jeu de société

     

    Le fait d'utiliser le pronom personnel «je» fait de nous un sujet ou une personne qui a sa propre identité. Nous sommes totalement libres et pouvons exercer notre libre arbitre. Nous sommes libres de ne pas choisir de béquille divine ou sociétale.

    reconnaissance_du_client

     

    Le «je» exprime le moi profond, la sphère de l'intime. Il permet les revendications en son nom propre. Nous jouons un double jeu entre la vie privée et la vie publique. C'est un jeu entre le «je» privé et le «je» publique qui devient un «nous» englobant les autres, c'est à dire le «moi» de la figure sociale.

     

     

    Nos relations sociales n'ont d'autre but que de former notre image à la face du monde. Chaque être humain est dirigé par ses affects qui le conduisent à rechercher du lien dans la sphère sociale. L'homme comme être social a besoin d'interactions avec le reste de l'humanité pour se sentir exister. Il exprime ainsi son besoin de reconnaissance.

     

    La condition «d'Homme moderne» renforce ce besoin. Aujourd'hui, le statut social tient une place prédominante dans la représentation que nous donnons aux yeux du monde. C'est par ce jeu de représentations que nous existons.

     

    L'épisode, du garçon de café dans l'être et le néant œuvre majeure de Jean-Paul Sartre, illustre bien le fait que nous ayons plusieurs masques sociaux. Le garçon de café est un Être de la sphère publique. Nous jouons le rôle du garçon de café, nous voulons paraitre au yeux de la société. La figure publique du garçon de café n'est pas notre Être profond, elle est l'identité que nous voulons montrer à la société. Notre Être intime doit rester dans la sphère privée. Il nous aide à nous ressourcer et à nous construire voire reconstruire.

     

     

    La reconnaissance donne le choix

     

    Notre identité est formée dès notre plus jeune âge. Nous avons besoin de référent(s) pour développer notre personnalité et devenir un Être à part entière. Le manque de reconnaissance nous handicape pour le reste de notre vie. Ce manque fait naître en nous une faille narcissique. Si cette faille narcissique n'est pas comblée, elle peut aller jusqu'à la paralysie. Elle entraîne chez certains une envie de pouvoir et de domination. C'est pour eux, une façon de passer de l'ombre à la lumière. Cette posture est aggravante.

     

    L'homme est un Être conscient de sa mort, de sa finitude, à l'inverse des animaux. Il sait que sa vie à un début et une fin. L'homme est une finitude qui existe à travers le regard de l'autre. Il est un Être rempli d'angoisse qui doit chaque jour lutter contre cet état de fait, afin de laisser une trace positive de son passage aux générations suivantes. La transmission aux jeunes générations, nous aide à garder notre mémoire et à témoigner de notre action avant notre mort. Nous nous rassurons ainsi en pensant que notre vie ne sera pas vaine.

     

     

    Par la vie de famille, nous avons la chance de trouver un sens à notre existence. Nous serons alors par notre famille et la transmission de la mémoire pour toujours des survivants de la mort ou rescapés de la vie, au choix. La mémoire est gage d'évolution et de continuité, qui peuvent se traduire en un mot: reconnaissance.

    Anonymat-Masque-Janus-150x150

    Contrairement à la citation de Benjamin Constant «la reconnaissance a la mémoire courte», la reconnaissance ne doit pas avoir la mémoire courte car elle nous donne le choix d'être soi. Elle nous ouvre des perspectives existentielles. Nous sommes un Être en tant qu'Être et un autre individu ne peut se substituer à nous.

     

    Stéphane De Bona

    En collaboration avec Marguerite Weber


    votre commentaire
  • La vérité, une idée métaphyque 

     

    nietzsche ni dieu ni maître

    L'idée de vérité chez Nietzsche est pour ainsi dire un mensonge. On pourrait résumer la pensée de Nietzsche sur ce sujet par une phrase : “La vérité n'existe pas. L'idée de vérité se rattache à la métaphysique qui est la recherche de l'essence première, en résumé la recherche d'un Dieu et celle d'un absolu. Nietzsche, qui se déclare un anti-métaphysicien convaincu dans le § 125 du “gai savoir”, proclame la mort de Dieu : “Dieu est mort ! Dieu reste mort ! et c'est nous qui l'avons tué”. Il réitère cette affirmation dans “Le crépuscule des idoles”.

     

    En m'appuyant sur différentes notions, je vais expliciter la pensée de Nietzsche en rapport avec l'idée de vérité.

     

    La hiérarchie 

     

    On ne peut pas qualifier Nietzsche de chercheur de la vérité. Pour lui, c'est une tromperie, un résidu de métaphores comme il l'affirme dans “Vérité et mensonge au sens extra-moral”. La vérité est une vue de l'esprit qui permet à l'homme de se structurer et de désigner par le langage un signifié. Elle n'est qu'une procédure de langage et Nietzsche opère alors une démystification de l'idée de profondeur et montre que la recherche du fondement des choses n'est rien d'autre qu'une illusion. Surface, profondeur et essence ne sont rien d'autre, pour Nietzsche, que des métaphores mensongères qui hiérarchisent la réalité. La vérité peut donc se raccrocher à la connaissance qui n'est pas autre chose, comme Nietzsche l'exprime dans “la généalogie de la morale”, que la ruse des faibles pour dominer les forts.

     

    La vérité chez Nietzsche, c'est également faire l'éloge du faible contre le fort en renforçant l'idée de valeur morale qui, pour lui, sont des valeurs de tromperie, afin de garantir la volonté de puissance à laquelle tout homme aspire.

     

     Le renversement des valeurs

     

    Pourquoi l'homme voudrait-il la vérité? Vaut-elle même d'être cherchée? Ne peut-on pas lui opposer des valeurs plus hautes : la vie par exemple? Telles sont les questions que Nietzsche osa se poser, ce qui montre indirectement le caractère moral de la vérité puisqu'elle exclut d'emblais l'erreur. Mais, comme Nietzsche le dit lui-même, l'homme peut vouloir l'erreur, ce qui peut lui garantir indirectement le plaisir, le pouvoir, etc... même si cela lui fait parfois perdre sa dignité d'homme. En somme la vérité ne serait que l'affirmation des valeurs traditionnelles de la morale, de la science et de la religion. Elle apporterait un cadre, pour Nietzsche, perpétuellement favorable aux faibles afin de garantir leur domination sur les forts. En se basant sur les écrits de Nietzsche, tels que “Le crépuscule des idoles”, “Vérité et mensonge au sens extra-moral” et “La généalogie de la morale”, on se demande s'il ne pense pas tout simplement que la vérité n'est pas un mensonge favorable aux faibles, et si un renversement des valeurs ne pourrait pas rendre justice à la nature : ramener les forts au pouvoir.

    Le chat vérité

     

     

     Mais n'est-ce pas là le début d'une théorie fasciste ou nazie? Cette idée peut être renforcée par la citation de Nietzsche : “L'esclave est la condition de toute civilisation supérieure, de tout progrès en civilisation”. C'est en s'appuyant sur des citations telles que celle-ci et les idées de surhomme et de volonté de puissance que les nazis ont pu mettre en pratique leur système totalitaire. Mais en aucun cas sur l'idée de vérité Nietzschéenne puisque ces régimes, lorsqu'ils affirment détenir la vérité, arrivent à démanteler par eux-même leur propre système, ce qui rend grâce à Nietzsche et montre bien que la vérité n'est qu'une illusion.

     

    Ma vérité n'est peut-être pas celle de mon voisin et inversement.

     

     L'homme serait-il un demi-Dieu ?

     

    L'homme qui affirmerait détenir la vérité serait proche de Dieu. On comprend bien alors que Nietzsche ne peut donner aucun crédit à ce que les hommes appellent vérité, car prouver l'existence de la vérité serait prouver l'existence de Dieu, et Dieu alors ne serait plus mort : on l'aurait ressuscité. En évacuant les idées de vérité et de Dieu, Nietzsche a tout de même ouvert le champ de tous les possibles. Comme dirait Dostoïevski : “Si Dieu est mort, alors tout est permis”. Nietzsche a bien compris qu'en remettant en cause l'idée de vérité, il touche à l'un des fondements majeurs de notre société : la morale. Comment peut-on juger un comportement moral ou immoral? Car la morale dépend certainement de l'idée que la société se fait d'une chose. Je donnerait simplement comme exemple, le fait d'avoir un enfant hors mariage : avant les années 1970, ce fait était considéré comme totalement immoral, ensuite il fut toléré et de nos jours il est revendiqué comme un droit. Par cet exemple, on peut voir que ce qui peut être vrai aujourd'hui peut être faux demain.

     

     La pensée nihiliste

     

    L'absence de vérité aide Nietzsche en premier lieu à mettre en place le concept de nihilisme puisque sans vérité, il n'y a pas de fin dans ce monde. Ce concept correspond à la décadence et à la régression des forces spirituelles que Nietzsche croit observer en Occident. Le nihilisme est la destruction et la transmutation des valeurs traditionnelles essentiellement chrétiennes qui créera selon lui, un nouveau monde où s'affirmera “la puissance accrue de l'esprit”. La fin de l'idée de vérité rend vraisemblablement plus forte l'idée de liberté dont Nietzsche est sans doute l'un des défenseurs. En partant de ce constat, je pense pouvoir affirmer que Nietzsche rejette la vérité car il la perçoit comme un carcan qui empêcherait les esprits libres et indépendants de s'exprimer dans une société de faibles qui établissent des règles pour se protéger.

     

     En conclusion, je serai pour une fois un défenseur de la pensée de Nietzsche, car celui-ci en refusant l'idée de vérité, renforce le doute méthodique cartésien  et ouvre à la science des horizons inexplorés, puisque celle-ci peut se permettre de penser le caractère technique avant la morale alors qu'auparavant  ces deux concepts étaient inversés.

     

    Mais ne jetons tout de même pas la morale au rebut, car elle peut empêcher une société de partir totalement à la dérive et de basculer dans l'horreur. De plus, on peut se rendre compte que la morale reste une valeur modulable à travers le temps et les générations. Un changement de pouvoir par le biais d'une idéologie peut rendre une vérité fausse et inversement. Enfin, on peut dire que le concept de vérité n'est basé que sur des syllogismes qui ne sont qu'un raisonnement déductif formé de trois propositions : deux prémices et une conclusion  (par exemple :tous les hommes sont mortels; or Socrate est un homme; donc Socrate est mortel) .

     La vérité n'existe pas. Elle est perçue différemment par chacun, et ainsi elle nous est propre.    

     

     

    Stéphane De Bona


    1 commentaire
  •  

    Le XXe siècle a construit sa structure sur un mode de pensée binaire. Nous avons réagi aux événements en 

    760916

    fonction des schémas hérités de la seconde guerre mondiale. L'affrontement bloc contre bloc, nous a obligés à penser d'une façon dualiste. Aujourd'hui, l'Amérique s'est affirmée aux yeux du monde comme une hyper puissance. Elle pensait que son idéologie allait dominer le monde et s'ériger en pensée universelle. Il n'en a rien été. L'Amérique sous l'ère Bush a tout simplement connu, les premières convulsions de sa crise d'adolescence. Elle devra maintenant composer avec le reste du monde.

     

     

     

    De la pensée binaire à la pensée multidimensionnelle

     

    La guerre froide a défini un mode de développement dualiste qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui. La crise financière mondiale et institutionnelle est due au fait que nous n'avons pas su instaurer de contre-pouvoirs face au capitalisme universalisé et débridé issu du modèle américain. Ce modèle érige le marché comme vertu première, qui aide l'homme à atteindre le bien-être par le développement de la société où il vit. Pourtant, nul ne peut être libre, sans un minimum d'échange et de respect envers autrui.

     

     Penser blanc ou noir est dépassé !

     

    Nous devons au minimum réfléchir en trois dimensions, mais il serait plus judicieux d'envisager les choses à l'échelle des cinq continents. Aujourd'hui, un monde multipolaire va naître et si nous ne régulons pas un minimum nos besoins, en prenant en compte l'identité et le mode de fonctionnement d'autrui, nous courons à la catastrophe.

    La pensée universelle, telle que nous la décrivons aujourd'hui, est pour moi un leurre. Je donnerai pour exemple, l'arrivée d'Internet, qui pour certains philosophes, devait nous aider à l'unification de la pensée dans le monde et faire émerger peu à peu des vérités universelles, 15 ans après la vulgarisation de ce mode d'échange, on ne peut pas dire qu'une synthèse de la pensée ait émergée. La seule chose qui soit réellement apparue, c'est que l'homme est capable de raisonnement multiple et a besoin de repères identitaires pour se sentir moins seul. La différenciation de groupe est même indispensable pour que nous nous sentions exister.

     

    Le conflit entre la communauté et la singularité

     

    nelson

    L'homme vit dans une ambivalence permanente, il souhaite vivre en société pour rompre sa solitude, mais il voudrait affirmer sa singularité, pour être reconnu en tant que sujet. Culturellement, il vit dans un espace qui lui fournit une identité à l'échelle de la nation, mais qui est trop petit pour défendre ses valeurs dans le monde. Pour avoir une chance de faire vivre la diversité culturelle, c'est donc à l'échelle continentale que nous devons nous rapporter. Nous pourrons ainsi garder nos traditions et gérer nos besoins en fonction du mode de développement que nous avons choisi. Une fois la répartition continentale clairement définie, nous pourrons donc envisager dans le respect de chacun, un mode de gouvernement mondial. Nous pourrons alors gérer nos ressources naturelles et l'équilibre de la planète en bonne intelligence. L'Humanité doit rester multiple, mais elle doit avant tout être raisonnable ! Pour terminer, je reprendrai une phrase de Nelson Mandela lors de la victoire de Barack Obama en novembre 2008 et un de ses textes.

    Nelson Mandela : « votre victoire démontre que personne ne doit avoir peur de changer le monde »

     

    Un long chemin vers la liberté

     

    « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l'amour naît plus naturellement dans le cœur de l'homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, c'est toujours aperçu une lueur d'humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer.

    (...) C'est au cours de ces longues années solitaires que la faim de liberté pour mon peuple est devenue faim de liberté pour tous, Blancs et Noirs. Je savais parfaitement que l'oppresseur doit être libéré tout comme l'oppressé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l'étroitesse d'esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté, tout comme je ne suis pas vraiment libre si l'on me prive de ma liberté.

    L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité ».

     

    Paris 1995, Nelson Mandela.

     

     

    La liberté et la survie de l'humanité se gagnent en respectant la singularité et l'identité complémentaire de chacun.

    Si comme le dit Pascal : « Nous sommes tous embarqués », mieux vaut choisir le bateau que le côté où l'on rame. Choisir un côté, c'est tout simplement oublié une partie du monde !

    Le monde est un tout diversifié.

     

    Stéphane De Bona


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique