• PIAF, LA POPULAIRE

    piaf

     

     
    Ce film retrace la vie mouvementée et tragique d’Edith Piaf. Son enfance miséreuse et sa vie pleine de rebondissements peuvent attirer toutes les générations confondues. Le film montre que toute personne ne doit pas oublier d’où elle vient. Notre passage sur cette terre n’est qu’éphémère et ce qui fait la grandeur de l’homme est ce qu’il laisse à la postérité, généralement issu de sa grandeur d’âme. Voici en quelques lignes le résumé d’un film à ne pas manquer. Vous vivrez une séance cinématographique pleine d’émotion et d’humanité.

     

     

    Jusqu’à sa mort, Edith Piaf a fait preuve de courage et de volonté. Elle ne vivait que pour la chanson pour laquelle elle a fait des sacrifices qui ont accéléré son usure et sa déchéance. Quel bel exemple d’acharnement pour exercer sa passion jusqu’au bout de ses forces. Elle donne, à sa façon, un exemple à suivre pour les jeunes. Quant aux parents et grands-parents, ils verront revivre à travers ce film, le vieux Paris et l’ambiance euphorique des années d’après guerre.   

     

    Edith n'est qu'une enfant quand sa mère l'abandonne pour aller tenter sa chance comme chanteuse. Recueillie par sa grand-mère paternelle, l'enfant grandit dans un bordel. Une guérison miraculeuse, qu'elle attribue à ses prières ferventes à Sainte Thérèse, lui évite la cécité. Puis elle reprend la route avec son père et commence à chanter vers dix ans. Adolescente, elle est repérée par Louis Leplée qui lance sa carrière. Soupçonnée de complicité de meurtre, Edith repart de zéro, mais le destin veille et sa carrière décolle pour de bon. Des triomphes internationaux à sa passion pour Marcel Cerdant, de sa cure de désintoxication jusqu'à sa mort à 47 ans, le destin de la Môme ne cesse de bouleverser.

     

    PIAF ETERNELLE

     

    LA MÔME s'ouvre en Amérique, en 1959, Edith Piaf a un malaise durant son tour de chant. L'évocation des souvenirs peut commencer... Olivier Dahan a choisi une construction éclatée pour évoquer la vie de la chanteuse, mélangeant à loisir les époques. Ce qui peut sembler un peu agaçant au premier chef, mais, insensiblement, plonge le spectateur dans une sorte d'état étrange : les bribes impressionnistes formant au final un tableau cohérent. LA MOME dresse le portrait intime d'une héroïne tragique. Volontiers tyrannique, irascible, Piaf se montre aussi amoureuse passionnée, elle la femme complexe et bouleversante. Marion Cotillard embrasse ce rôle avec un brio extrême. Elle est tout simplement parfaite. Difficile de résister aux scènes où elle incarne une Piaf mourante, se délestant d'un ultime et terrible secret. De plus le réalisateur évite le piège de l'illustration par les chansons, préférant en jouer dès le début du film. Certains airs sont tellement connus que les entendre provoque un réflexe pavlovien, sentiment plutôt agréable d'autant que chaque chanson est judicieusement employée. Un grand et luxueux film populaire sur un mythe national et une icône internationale.

     

    LA BANDE ANNONCE

     

     

    Stéphane De Bona


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